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Grande
classique des Pyrénées Orientales, l'ascension du
pic du Canigou peut s'effectuer depuis plusieurs points de départ.
Dans tous les cas, pour effectuer une boucle (et non faire l’ascension
en aller-retour), il faut prévoir 2 jours.
Dans
notre cas, nous avons décidé de partir du refuge
des Mariailles, que l’on rejoint en voiture, depuis Vernet
les Bains, après une longue montée sur une piste
forestière. Le refuge se trouve à 1718m. Le sommet
culmine à 2784m. Le dénivelé cumulé
est à peu près de 1400m. |
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Si
on veut partir tôt pour l’ascension, mieux vaut bivouaquer
aux alentours du refuge ou carrément dormir dans ce dernier. |
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Au
réveil, c’est parti, emprunter le GR10 et la HRP
vers le Sud. Le sentier descend (bon début) pour traverser
une rivière (la Llipodère), puis change de direction
pour filer plein Est. Le parcours se fait alors en forêt
et commence à s’élever doucement en lacets.
On
traverse alors (à gué) le Cady, torrent que l’on
va suivre pendant une partie de la montée.
Le sentier s’oriente alors plein Nord, jusqu’à
un carrefour de chemins. Le GR10, qui part en face, est le chemin
du retour. Le quitter pour emprunter le sentier de droite qui
part plein Est.
On sort de la forêt, la vue se dégage.
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Monter
jusqu’au refuge Arago (cabane non gardée). Cette
dernière arrive à point nommé pour la première
petite pause. En regardant vers le Nord-Est, on devine la montée
dans la vallée de Cady, mais pas encore le sommet. |
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Reprendre
la route sur le sentier évident et monter la vallée.
Arrivée au pla de Cady (sorte de replas ou convergent les
ruisseaux descendant des sommets), la montée change de
visage.
Le
sentier (très bien balisé) serpente en de nombreux
lacets sur le flanc du Puig Sec. On commence alors à distinguer
(en retournant) les sommets de la Cerdagne et du Capcir.
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A
l’issue de cette longue montée, on arrive au Porteille
de Valmanya, qui marque réellement le début de l’ascension
du Pic. |
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En
face, il y a la brèche Durier et l’entrée de
la cheminée avec au bout, le sommet. Pas de difficulté
pour grimper la cheminée, il faut juste prendre garde aux
chutes de pierres (il y a beaucoup de monde en été)
et se servir des mains de temps à autre. |
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Le sommet est surmonté
d’une croix ou flotte un drapeau Catalan. La vue est superbe.
La Méditerranée à l’est, la frontière
Espagnole au Sud et un nombre incroyable de sommets vers l’Ouest.
L’été, la foule au sommet peut être
important, d’ou l’intérêt de commencer
tôt le matin. |
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Après une
bonne pause et avant qu’il n’y ait plus d’espace
au sommet, attaquer la descente par le sentier évident
qui file plein Nord (il suffit de suivre le chemin inverse des
gens qui montent depuis le refuge des Cortalets).
Après le Pic Joffre, on
arrive à la fontaine de la perdrix. On retrouve le GR10
que l’on emprunte à droite pour descendre au chalet
des Cortalets. |
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Après
être passé sur les bords d’un lac (et admirer
le sommet), on arrive sur l’aire de bivouac autour du refuge.
De nombreux emplacements sont prévus pour allumer un feu
et planter la tente. |
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Au
petit matin, ne pas manquer (de toute façon sous la tente,
on se réveille tôt) le lever de soleil sur la mer.
Après
avoir tout plié (et ramasser ses ordures), reprendre le
chemin descendu la veille jusqu’à la fontaine de
la perdrix. Continuer alors en face sur la GR10.
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Il descend vers
le Nord-Ouest jusqu’à l’abri de la Casteille.
Passer à côté de ce dernier et continuer à
descendre en lacets jusqu'au refuge de Bonne-Aigues. Cet abri
de pierre situé dans une épingle à cheveux,
marque un changement de direction, dans la descente. Il faut en
effet prendre l’épingle vers la gauche et descendre
plein Sud, jusqu’à la Jasse del Py. Le sentier remonte
alors pour traverser le ravin du Roc del Isards (soyez silencieux,
il porte bien son nom). |
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La montée
continue alors lentement jusqu’au col de la Jasse d’En
Vernet (2047m). A partir de là, suivre toujours sur le
GR10. L’altitude reste sensiblement la même (aux alentour
de 2100m), jusqu’au col de Segalès, puis redescend
jusqu’au carrefour des chemins, aperçu la veille. |
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De ce carrefour,
rester sur le GR10 pour emprunter le chemin pris à l’aller,
retraverser le Cady, et admirer le torrent avec dans le fond,
le Canigou. Continuer jusqu’au refuge des Mariailles, pour
un repos bien mérité. |
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Carte: IGN
1/25000 2379 Est Massif du Canigou
Guide: Le guide
rando / Vallespir CANIGOU Conflent / Georges Véron |
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